
Liaison Végétale compose des mélanges de semences « sauvages » avec graminées et oriente son choix à des fins de diversité biologique et d’effet ornemental pour les milieux urbains et ruraux.
Son approche : faire une place à l’installation de la nature dans des espaces tant privés que publics : quartiers collectifs, bâtiments d’entreprise, institutions publiques, parcs d’activités commerciaux ou industriels, voirie.
L’utilisation de plantes ayant une phytosociologie adaptée au site à végétaliser permet une orientation vers un paysage de qualité. Le choix des espèces est à dominance non-horticole (exogène) pour ne pas contribuer à la régression de la biodiversité dans le monde
Les professionnels de l’apiculture, des forêts, des vergers et des vignobles utilisent ces mélanges d’une manière inéluctable.
Différentes étapes sont à connaître, et elles sont importantes pour assurer un succès dès la mise en place : historique de la parcelle, fonctionnement actuel, règles de préparation du sol, de semis et d’entretien.

LE LIEU DE VIE – BIOCÉNOSE –
Liaison Végétale intervient avec attention dans l’adaptation des espèces dans le milieu (urbain ou rural) propice à des échanges avec la nature environnante et qui soit acceptée par l’homme. Il est important de réaliser un état des lieux basé sur l’observation et la connaissance du terrain par les usagers : depuis l’historique de la parcelle à l’analyse du sol avec le repérage des espèces indicatrices de la nature du sol.
Elle dépend de deux cas possibles : un couvert végétal en place ou un sol nu. Dans le cas d’un couvert végétal en place, Liaison Végétale s’attache à identifier les espèces intéressantes à sauvegarder et à analyser les diversions floristiques possibles. Selon le cas, il faudra réintroduire des espèces ou recomposer un nouveau couvert végétal avec les espèces présentant un intérêt. L’importance de la qualité physique, chimique et biologique du sol avec sa richesse en nutriments est aussi déterminante à la réussite. Le désherbage mécanique doit être réalisé pour ensuite préparer le sol comme un semis de gazon d’ornement. Un apport de terre végétale dans certain contexte (type terre pierre) est nécessaire pour une bonne germination.
LE SEMIS OU LA PLANTATION
La période favorable pour le semis correspond au moment où le sol s’est bien réchauffé, afin de favoriser une germination rapide et homogène. Dans le cas d’un couvert végétal déjà en place, la plantation en godet ou par rouleau pré-cultivé sera préconisée, par ajout à la surface.
Pour la plupart des mélanges proposés par Liaison Végétale – de type vivace –, le semis doit avoir lieu de la fin de l’été jusqu’au milieu de l’automne. Pour des raisons d’esthétisme, il est également possible de semer au printemps avec un complément de plantes annuelles, afin de profiter, dès la première année, d’un couvert végétal fleuri.
La densité de semis varie en fonction des mélanges. Une surveillance des plantes indésirables est nécessaire avant et après le semis, afin d’éviter leur prolifération :
Avant le semis : appliquer la technique du faux semis (laisser pousser les mauvaises herbes, puis les éliminer par un travail superficiel du sol).
Après le semis : arracher les mauvaises herbes (pour les connaisseurs), ou réaliser une coupe à dix centimètres, les plantes indésirables ne supportant pas la coupe contrairement aux plantes vivaces qui, elles, l’acceptent.
L’ENTRETIEN
Il est conditionné par l’objectif de l’implantation du couvert végétal, entre l’effet ornemental – image du site – et son intérêt premier, qui est d’obtenir une diversité floristique. Une fois implantée, cette « prairie fleurie » de type vivace doit être fauchée une à deux fois par an : au début de l’été, pour une seconde floraison automnale, et avant l’hiver, pour assurer une meilleure reprise et floraison dès le printemps.
La date du fauchage est conditionnée par la localisation géographique et la nature même du mélange, afin d’éviterl’inesthétisme. La hauteur varie entre 10 et 15 cm, en exportant les fanes.
Pour rester dans le cadre de l’objectif de rendre naturelle la vie du couvert végétal, il est intéressant de ne pas faucher toute la surface en une seule fois, afin d’éviter de perturber subitement les ressources de diversité faunistique et floristique installées. Il est recommandé de garder, dans certains cas, au moins 10 % de surface sans fauchage pour laisser des zones refuges.
LE CHOIX DES MÉLANGES
Un consensus doit être trouvé pour des utilisations urbaines, entre les usagers, la localité du site et l’objectif de biodiversité. L’amélioration du cadre et du contexte de vie du biotope est la finalité… La différenciation entre « mauvaises herbes » et diversité biologique doit être expliquée avant de se lancer dans ces implantations floristiques.
La composition des mélanges est l’un des points clés de la réussite, afin d’obtenir un compromis entre les espèces ornementales et les espèces dédiées à la biodiversité. Liaison Végétale propose majoritairement une offre composée de plantes vivaces pour pérenniser l’implantation. Les plantes annuelles sont le plus souvent de nature horticole (parfois exogènes). Cette offre inclut également des graminées et des légumineuses (pour la fixation de l’azote).
Chaque mélange est adapté au lieu de vie, avec quelques exemples :
Sol humide et pauvre : achillée sternutatoire, agrostis stolonifère, bugle rampante, cardamine des prés, cerfeuil sauvage, géranium des bois, renoncule âcre, renoncule rampante, vulpin des prés…
Sol à dominance sèche : avoine, fétuque rouge, pâturin des prés, carotte sauvage, catananche bleue, centaurée scabieuse, chicorée sauvage, grande marguerite, lotier corniculé, origan, achillée millefeuille, luzerne lupuline…
Sol issu de friche ou terrain abandonné (espèces majoritairement rudérales) : bardane, chélidoine, lamier blanc, saponaire officinale, lysimaque commune, salicaire, valériane officinale, mauve officinale…
LES OFFRES PRODUITS « MÉLANGES FLEURS SAUVAGES DE LA NATURE » :
L’objectif est d’apporter un mode de gestion différenciée des espaces verts ou des espaces vacants, pour l’installation de la biodiversité ou sa conservation, ainsi que la réduction des intrants chimiques. C’est aussi de répondre à des enjeux de société : redonner des espaces récréatifs à proximité des lieux d’habitat (économiques et culturels), optimiser les coûts d’entretien et surtout apporter un nouveau regard sur le végétal et un cadre de vie plus agréable.
Pour Liaison Végétale, la fonction est de recréer des espaces naturels et d’aider à la préservation de la biodiversité végétale. Il est nécessaire de :
- reconstituer un bon fonctionnement écologique d’un lieu de vie – biotope – dans le cadre de la transformation d’espaces et de paysages, d’écosystèmes ou de milieux semi-naturels, sous l’action de l’homme et de l’urbanisation ;
- multiplier les ressources pour les divers pollinisateurs – abeilles, chenilles, papillons – afin d’éviter la prolifération des espèces les plus communes au détriment des plus fragiles.
Sélection de trois offres pour répondre aux attentes :
- La composition Liaisondesvilles, pour des milieux à dominance urbaine.
- La composition Liaisondeschamps, pour des milieux à dominance rurale.
- La composition Liaisontoitures, pour végétaliser les toitures.
D’autres offres avec des spécificités sont disponibles, avec des déclinaisons pour les destinations : verger, vignoble, apiculture, oiseaux, faune sauvage, papillons, zone humide. Liaison Végétale propose des mélanges (semences ou jeunes plants) qui permettent de mettre en place des habitats favorables à la vie sauvage, afin d’y retrouver une flore puis une faune spontanée.
L’amélioration de l’image du site et de sa localité est aussi une priorité dans la proposition des offres.
C’est une démarche pour une gestion du long terme qui doit associer les usagers des lieux et les enjeux du développement des ressources naturelles et du développement durable